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Pneumopathies nosocomiales en réanimation : caractéristiques cliniques, biologiques et bactériologiques - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.211 
A. Zegmout 1, , H. Balkhi 2, H. Souhi 1, H. El Ouazzani 1, A. Rhorfi 1, A. Abid 1
1 Service de pneumologie, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc 
2 Service de réanimation, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les pneumopathies nosocomiales représentent un problème de santé publique et sont fréquentes dans les unités de réanimation. L’objectif de notre travail était de déterminer les caractéristiques cliniques, biologiques et bactériologiques de ces patients.

Méthodes

Étude rétrospective descriptive sur 24 mois, dans le service de réanimation médicale de l’HMIMV de Rabat, sont inclus tous les patients ayant présenté une PN définie comme une infection pulmonaire acquise après au moins 48heures d’hospitalisation. Les données démographiques, cliniques, biologiques, bactériologiques et évolutives sont recueillies.

Résultats

Soixante et un présentaient une PN (incidence de 24 %). L’âge moyen était de 59ans avec une prédominance masculine (77 %). La pathologie d’admission était une affection neurologique (40 %), pulmonaire (25 %), cardiaque (12 %) et métabolique (9 %). Une comorbidité était retrouvée dans 46 % des cas. Au total, 92 % des patients étaient intubés et ventilés et 90 % sédatés. Le diagnostic des PN était fait par prélèvement distal protégé dans 86 % et mini-LBA dans 14 %, l’hémoculture positive dans 46 % des cas. Cinquante-neuf pour cent présentaient une fièvre. On notait une hyper leucocytose (89 %) et une leucopénie (2,5 %). Le délai moyen entre admission-PN était de 5,9±4,3. Et le délai moyen entre ventilation artificielle-PN était de 5,8±4,1. Trente-sept épisodes d’infections mono microbiens et 24 épisodes polymicrobiens ; 81 % étaient des bacilles gram négatifs et 19 % des cocci Gram positifs. Les germes isolés étaient Acinetobacter baumanii 67 %, Pseudomonas aeruginosa 56 %, Klebsiella 25 %, Enterobacter cloacae 20 %, Escherichia coli 8 % et Staphylocoque aureus 33 %. L’A. baumanii était surtout sensible à la colistine 96 % et à la rifampicine 66 %. Le P. aeruginosa sensible à la colistine 88 %, fosfomycine 82 % et aztréonam 73 %. Le K. pneumoniae était sensible à l’imipéneme 100 %, fosfomycine 93 %, colistine 92 %. L’E. coli était sensible dans 100 % à la fosfomycine, céfoxitine et à l’imipéneme. Le staphylocoque était sensible dans 100 % à la minocycline, vancomycine et teicoplanine. Au total, 63,9 % des patients avaient un sepsis sévère et 62,3 % ont développé un choc septique. L’évolution était marquée par le décès dans 80 % des cas. La durée d’hospitalisation moyenne était de 19±14j.

Conclusion

Les pneumopathies nosocomiales sont responsables d’une mortalité importante et d’un prolongement de la durée de séjour. Le profil bactériologique se caractérise par la prédominance de germes multirésistants.

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Esquema


© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A96 - janvier 2017 Regresar al número
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